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Au fond du tiroir
02/07/2005 13:28
[Il y a ce train qui va t’emmener Vers d’autres contrées Vers d’autres pensées Il n’y a que nous en somme Dans ce monde oublié
A contempler le même matin Le même soir ...Dans l’aube un peu hagards Sur le même trottoir
Pas trop bien réveillés Il y a cet ascenseur Qui n’veut pas s’arrêter D’où on n’peut pas descendre Qui ne peut que monter Il n’y a que nous en somme Dans ce lieu oublié
D’histoires recommencées Parce que pas achevées Des nuées de pourquoi moi Et plus encore de pourquoi pas moi ! Des nuées ! Des nuées.]
Commentaire de Laura (02/07/2005 15:30) :
Bonjour chère amie dla vie, j'aime bôcoup votre blogounet, surtout la
1ère image et celle de l'écosse !! Bref je vous fays pleins de gros
bisouxx et bonne continuation =)
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Roberto Zucco
01/07/2005 20:44
"Sans doute le petit matin, oui, sans doute est-ce cela que j'attends [...] et puis, une nuit blanche, je ne sais pas comment cela transforme la vie, je ne l'ai jamais fait, tout doit être décalé, les jours ne doivent plus alterner avec les nuits comme cela se faisait jadis."
"Enveloppé de bruit et de grêle et d'écume, Et de nuits et de vents qui se heurtent entre eux, Je lève mes deux bras vers l'éther ténébeux."
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Chemin
28/06/2005 15:50
On a souvent envie de s'allonger sur le sol. Dans l'herbe ? Pour voir le petit peuple de près, voir et entendre de façon nouvelle, savourer le contact agréable de la pelouse, et faire glisser ses doigts entre les herbes. Sur le sable ? Pour enfoncer ses mains, les faire ressortir pour sentir le sable carresser sa paume, pour savourer le chaleur du sol et le voir se modeler suivant nos envies.
Mais qui voudrait s'alonger sur un chemin de cailloux ? C'est une perte d'équilibre. Ca représente le bloquage sur LE chemin, ne plus savoir ni ou aller, ni ou tourner. Alors on s'arrête, on s'allonge, et on sent une brise nous parcourir, une brise qui ne transporte rien, ni émotion ni sentiment. Juste le vide. Comment se relever en plein chemin, perdu et étendu ? Il n'y a plus qu'à esperer qu'une branche vienne trainer par là, par un grand coup de vent, et qu'avec le peu de force restante, on puisse l'agriper. Et il ne faut jamais penser qu'on est perdu, ni qu'on ne sait pas où aller, il faut l'oublier, ce chemin.
Le plus destabilisant ce sont ces gens, là bas, à l'horizon, l'air si déterminé... comment font-ils ?
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L'Angoisse
28/06/2005 15:30
Nature, rien de toi ne m'émeut, ni les champs Nourriciers, ni l'écho vermeil des pastorales Siciliennes, ni les pompes aurorales, Ni la solennité dolente des couchants.
Je ris de l'Art, je ris de l'Homme aussi, des chants, Des vers, des temples grecs et des tours en spirales Qu'étirent dans le ciel vide les cathédrales, Et je vois du même oeil les bons et les méchants.
Je ne crois pas en Dieu, j'abjure et je renie Toute pensée, et quant à la vieille ironie, L'Amour, je voudrais bien qu'on ne m'en parlât plus.
Lasse de vivre, ayant peur de mourir, pareille Au brick perdu jouet du flux et du reflux, Mon âme pour d'affreux naufrages appareille.
Je l'ai lu et relu ce poème, il est de ceux qui vont se blottir calmement dans un coin de l'âme, près des cordes sensibles, pour les faire vibrer à chaque mot, chaque phrase. Et aussi parce que c'est ca que je voulais dire, avec mes mots grossiers n'exprimant rien. Je l'ai ressenti. Et je veux que ce poème l'exprime, peut-être s'agit-il d'autre chose ? Peu importe l'analyse et la signification réelle.
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Ô temps ! suspends ton vol !
23/06/2005 15:00
L'Ecosse.
Ma destination a occupé mes pensées toute l'année... Irlande, Ecosse... je l'idéalise, et j'attends beaucoup de ce voyage. Enfin un peu d'évasion !
Comment faire une entrée en matière qui puisse être un temps soit peu le réflet des articles à venir ?
Ici il n'y aura que des bribes de mes humeurs, de morceaux d'évènements et des mots balancés n'importe comment.
L'interet d'un blog est en génèral le même que pour un journal (sauf exeption), c'est-a-dire qu'il n'interresse personne à l'exeption de son auteur (ou de quelques fanatiques, on ne sait jamais).
Bien sur il y a toujours ceux qui arrivent à suciter de l'interet, mais en génèral ce n'est pas en parlant d'eux, mais en parlant musique ou autre, en donnant des informations en s'appuyant sur leurs gouts. C'est pourquoi j'admire les gens qui exposent leur vie, et qui arrivent à passionner en raconter un fait quelconque de leur journée, rien qu'en y mettant de la forme.
Maintenant, "le belle forme ne fait pas le brillant esprit."
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